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| - Elle travaille la toile et vie à Metz depuis les années 1970. Ses œuvres souvent très grandes n'ont pas de nom ; elle utilise généralement des pigments auxquels elle ajoute huile, acrylique et des matériaux divers. Il en résulte un travail qui rayonne de lumière et d'émotions, qui impose sa vérité par une sorte d'évidence et avec une force entraînante. Le coup est porté à un niveau de pure sensation. Sur fond de couleur en apparence monochrome, très sombre, se déploient des variations en stries et superpositions - noir, gris, bleu de Prusse ou 'poudre de lune', brun, rouge, rare jaune ; frissons mats, fiévreux, géométriques parfois, linéaires ou contournés. Ainsi c'est au plus profond de la sensibilité, en-deçà de l'intelligence et de son jugement perceptif, que se lance, avec la vibration
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| - Elle travaille la toile et vie à Metz depuis les années 1970. Ses œuvres souvent très grandes n'ont pas de nom ; elle utilise généralement des pigments auxquels elle ajoute huile, acrylique et des matériaux divers. Il en résulte un travail qui rayonne de lumière et d'émotions, qui impose sa vérité par une sorte d'évidence et avec une force entraînante. Le coup est porté à un niveau de pure sensation. Sur fond de couleur en apparence monochrome, très sombre, se déploient des variations en stries et superpositions - noir, gris, bleu de Prusse ou 'poudre de lune', brun, rouge, rare jaune ; frissons mats, fiévreux, géométriques parfois, linéaires ou contournés. Ainsi c'est au plus profond de la sensibilité, en-deçà de l'intelligence et de son jugement perceptif, que se lance, avec la vibration d'un jet, comme on dit arme de jet, cette image mobile et violente, à présent immobilisée. L'art d'Odile Kolb est un art de la blessure, la sienne devenue subitement nôtre.
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