À partir de 1994, elle commence à se faire connaître par ses pièces de musique contemporaine. Pierre Boulez lui commande une œuvre pour son soixante-quinzième anniversaire : Construction in Space (2000). Il dirige Clinamen/Nodus. Elfriede Jelinek collabore avec elle pour plusieurs œuvres dont elle écrit le livret : Todesraten, puis les drames musicaux (ou opéras) Bählamms Fest d'après Leonora Carrington (1999) et Lost Highway d'après le film de David Lynch (2003). L'écrivain américain Paul Auster est l'auteur et l'interprète sur scène de son œuvre …ce qui arrive… (2005).
À partir de 1994, elle commence à se faire connaître par ses pièces de musique contemporaine. Pierre Boulez lui commande une œuvre pour son soixante-quinzième anniversaire : Construction in Space (2000). Il dirige Clinamen/Nodus. Elfriede Jelinek collabore avec elle pour plusieurs œuvres dont elle écrit le livret : Todesraten, puis les drames musicaux (ou opéras) Bählamms Fest d'après Leonora Carrington (1999) et Lost Highway d'après le film de David Lynch (2003). L'écrivain américain Paul Auster est l'auteur et l'interprète sur scène de son œuvre …ce qui arrive… (2005). Olga Neuwirth crée un art de l'angoisse, très cinématographique, pour lequel elle utilise les ressources de l'électroacoustique ou du morphing des voix en cours d'émission. Elle privilégie aussi la recherche d'instruments ou de formations rares. Ses titres témoignent de l'influence d'auteurs français comme Raymond Roussel (locus...doublure...solus) ou Georges Perec (la vie-...ulcérant(e)), et d'un imaginaire fantastique (Akroate Hadal, Vampyrotheone…) Par ailleurs, Olga Neuwirth a rendu hommage à des compatriotes célèbres mais marginalisés en Autriche : Erik Schinegger et Klaus Nomi. Elle-même fut victime d'un accident à l'adolescence.